PRESSE

OFF THE WALL

 

Auteur, comédien, metteur en scène

 

Quotidien national italien de culture et spectacles :

Tommaso Chimenti

 

Vivifiante et pleine de références, « OFF THE WALL », présentée par les Français de la Compagnie du Hasard, est une pièce colorée au rythme effréné.

La famille Rossi est une tendre famille, composée du père, vêtu de jaune, de la fille en orange et de la mère en violet. Ils sont naïvement heureux avec tous les stéréotypes du « Truman show ». Jour après jour, les mêmes actions consolatrices et les sourires béats, sans se poser de questions sur le présent. Ils sont un peu hébétés de contentement. Mais la vie rêvée est bientôt terminée.

Le décor est composé de bidons, ceux qu'on trouve dans les garages : la cuisine, les lits, les fauteuils…

La musique est fondamentale ; elle indique les changements d'état et signale les mutations : quand le quotidien se transforme, elle est ambiguë ; une berceuse quand tout est rose et tranquille ; inquiétante qui annonce les périodes sombres et qui rappelle « Stranger things » ; la techno du réveil matinal qui illustre bien les rythmes frénétiques de la vie moderne ; du jazz qui procure une fausse tranquillité ; et les hurlements des loups qui se rapprochent toujours plus de la porte des trois « fleurs colorées » au milieu du béton. Les gardes, en tenue militaire mais avec le chapeau melon de « Orange mécanique », sont vêtus de noir et blanc et sont grisâtres : eux ne sont sûrement pas heureux.

Comme toujours, le pouvoir n'arrive pas avec insolence et arrogance mais il entre doucement, demandant l'autorisation ; c'est le père « chaplinesque » qui les fait entrer et qui leur permet de déplacer la frontière avec barrières et fils de fer barbelés dans le jardin. On dirait la famille « Flintstones » catapultée dans le film « Le garçon au pyjama rayé ». Emergent alors deux réflexions. La première qui se réfère au poème de Brecht « d'abord ils emmenèrent les gitans... » et la deuxième venant de Martin Luther King qui disait « Je ne crains pas la méchanceté des voyous mais le silence des honnêtes gens » qui devient en un instant complicité, dépendance et assentiment.

Et aussi, les histoires sur les habitants des villages allemands près des camps de concentration qui, peut-être, savaient ou peut-être pas, mais qui ne se posaient pas de questions. Il leur suffisait de vivre tranquillement dans la sérénité alors qu’au-delà de leurs fenêtres avait lieu l'Horreur.

Mais le pouvoir, on le sait, a toujours faim de nouvelles conquêtes, que ce soit par nécessité ou par plaisir de défier les règles. Les militaires, qui rappellent aussi ceux de "Fahrenheit 451", reviennent une seconde fois demandant, toujours en payant, de déplacer la frontière dans la maison, séparant les chambres du séjour : on vend la morale et la dignité pour quelques sous. Le proverbe indien : "quand vous aurez abattu le dernier arbre, quand vous aurez pêché le dernier poisson, quand vous aurez pollué le dernier fleuve, alors vous verrez que l'argent ne se mange pas" serait ici approprié. Que vont-ils faire de leur argent maintenant qu'ils vivent reclus avec des militaires armés de mitraillettes qu’ils adorent, et qui montrent, devant un autel singulier, une dévotion absolue et une servilité totale à leur Leader, mi-personnage de Folon et mi-personnage surréaliste de Magritte ? Les voilà prisonniers dans leur propre maison sans possibilité de se rebeller.

La troisième intervention des militaires est la dernière d’une occupation totale, une véritable invasion qui les réduit au sort d'animaux en cage et les conduit à une résistance qui a bien peu de chance de se transformer en happy end.

 

LE DERNIER SONGE DE SHAKESPEARE

 Auteur, comédien, metteur en scène

 

RegArts : Alexandre Diaz

 

Le texte réussit à mêler le registre soutenu de la langue shakespearienne au langage quotidien de notre siècle.  Bruno Cadillon nous offre un texte riche par la diversité des histoires racontées et le mélange des registres. La mise en scène est drôle et décalée sans jamais céder à la facilité. Merci de nous donner envie de nous plonger dans l’œuvre de Shakespeare et de rendre un si bel hommage au théâtre.

 

L'Humanité : Aurélie Sécheret

 

Mise en abime réjouissante des pièces de Shakespeare. Imaginé, écrit et mis en scène par Bruno Cadillon qui tient aussi le rôle-titre, ce Songe-là se joue des époques, des narrations, des anachronismes et des genres pour convoquer les thèmes de la mort, du théâtre, de l’amour, du rêve et de la folie si chers à l’artiste.

Tout en contraste, en rythme et en énergie exubérante, la pièce nous fait passer de l’émotion pure suspendue à la puissante poésie du maître, au rire à gorge déployée.

 

 

1300 GRAMMES

Comédien

 

Télérama : Elodie Bouchez

 

Il y a un charme certain dans ce conte introspectif ou chacun finit par révéler ses failles - Camille, elle-même, mais aussi le metteur en scène ou le maire adjoint à la culture (hilarant Bruno Cadillon). 

 


WEB Théâtre : Gilles Costaz

Outre Bénédicte Choisnet, dont nous avons dit qu’elle était la très plaisante alter ego de Confino, les acteurs, Denis Sebbah (le délégué de la compagnie, dans la juste ébullition), Bruno Cadillon (tout en puissance comique dans le rôle du directeur de théâtre), Tessa Volkine (qui, en sorcière élégamment appelée Remugle, pousse loin la forte étrangeté de son jeu), Yvon Martin (qui, en jeune savant malicieux, a l’art de jongler avec le proche et le lointain) et le musicien Edouard Demanche savent se placer à cet endroit où la fantaisie et l’inquiétant se prennent le bras. Face à cette pièce et à cette équipe, impossible de ne pas se mettre à considérer sa propre vie repliée dans nos lobes et autres compartiments de la boîte crânienne et de faire face à des éléments qui y dormaient. Attention danger, attention plaisir. Le cortex court vers l’amour à qui sait s’en servir, nous dit Léonore Confino.

 


De la cour au jardin


Dans ce cerveau-là, nous allons faire la connaissance de Farid, de son état comédien (l'excellent Denis Sebbah) s'adressant aux élèves de l'intransigeant et austère Monsieur Grach. Ce personnage est interprété de façon hilarante par Bruno Cadillon qui signe là une très belle composition.

 

 

Le Faiseur de Balzac

Comédien

 

Théatrelle

Le tout forme une farce au rythme effréné, qui met la finance en abime autant que le théâtre porté par une troupe en parfaite osmose menée par un Bruno Cadillon (Mercadet) excellent au-delà de toute mesure dans ce rôle de bonimenteur aussi cupide qu’attachant, cyniquement séduisant et farouchement roublard.

 

Les Echos

Le metteur en scène rajoute une pointe de dérision en créant un effet de théâtre dans le théâtre : tous les comédiens restent au bord du plateau et jaillissent quand c'est leur tour de jouer. Mercadet (irrésistible Bruno Cadillon), l'homme d'affaires ruiné qui compte se refaire en mariant sa fille (très laide) à un beau parti, est avant tout un formidable comédien dont le théâtre est la Bourse.

 

La vie
Un cabotinage que le comédien Bruno Cadillon (Mercadet) endosse avec aisance tout en faisant entendre au spectateur la truculence de la langue balzacienne.

 

Froogy’s delight

Tous les comédiens remplissent le cahier des charges en officiant dans le registre du grotesque et mention spéciale à Bruno Cadillon dans le rôle-titre qui lui offre une belle palette d’interprétation.

 

Théâtre du blog

Le rôle était écrit pour Frédéric Lemaître mais il ne l’a pas joué pour cause de troubles révolutionnaires qui perturbait alors l’économie des théâtres.
Mais, ne nous plaignons pas, aujourd’hui nous avons Bruno Cadillon, remarquable interprète  de ce drogué des affaires qui doit jouer la comédie mais aussi y faire entrer  son entourage, et donc compliquer l’intrigue, en visionnaire de la finance, en jongleur d’argent virtuel, jouissant de sa puissance fragile et incessamment renaissante.

 

Le Coryphée

Les codes étant acceptés, on peut se régaler à voir évoluer l’intrigue et les comédiens qui s’en donnent à coeur joie. Dans une mise en scène enlevée et un tantinet décalée, Bruno Cadillon en Mercadet joue parfaitement cet homme cupide et arriviste entourés de personnages gravitant en orbite autour de lui.

 

 

Philit

 

On reste dans du classique et le balzacien n’est pas dépaysé. Mercadet, le personnage principal joué magistralement par Bruno Cadillon, est un Madov de la monarchie de juillet.


LA NUIT DES ROIS                    de William Shakespeare

Comédien

 

Le Monde

Quel bonheur de voir jouer une femme par un homme, de façon naturelle, sans affectation, nous voilà bien loin de la "Cage aux folles", Bruno Cadillon excelle dans le personnage d’Olivia.

Evelyne Trân

 

Reg’arts
Mais celui qui sans conteste livre une véritable performance c'est Bruno Cadillon, étonnante Comtesse Olivia, qui, sans cheveux et de haute stature parvient à se rendre crédible en femme dévorée par la passion, avec un ton toujours d'une grande justesse."
Nicole Bourbon

 

Les trois coups

On signalera ainsi l’interprétation tout en nuances de Sylvain Méallet, charmante Viola, la composition de Bruno Cadillon qui incarne une Olivia très « grande dame » et pétrie de contradictions.

 

Toute la culture.com

La très convoitée Olivia, à l’aura sexuelle planante, est interprétée ici par Bruno Cadillon, grand gaillard chauve à la robe longue noire voluptueuse. Pas de bouffonnerie ici, l’acteur, magistral, porte sa féminité avec une élégance presque émouvante. Pas de fioritures ni de singeries, il impose cette apparat sombre avec une grande sincérité et un sens de la subtilité vraiment remarquables. La sensualité qu’il dégage à travers ses mouvements et ses regards déterminés et dédaigneux nous trouble véritablement d’émotion.

 

 


LE MISANTHROPE de Molière

Comédien

 

 

Le quotidien du médecin

 

" La distribution est solide. On travaille avec la troupe. On donne à entendre un grand texte. Serge Lipszyc est un Alceste mûr, profondément déterminé. Bruno Cadillon est fin et nuancé. Les marquis sont drôles. Le travail traduit de la cohérence et une entente forte. Il est vif et très bien dit. "

Armelle Héliot

 

Pariscope
" Bruno Cadillon dessine un excellent Philinte "

Dimitri Denorme



 


DERNIERS REMORDS      AVANT L'OUBLI                           de JL Lagarce

Comédien

 

Théâtre du blog

Face à lui, il y a Paul, interprété par Bruno Cadillon, celui qui a réussi. Il est venu malgré lui, on a l’impression de le connaître, il est fascinant. 

 

Un fauteuil pour l’orchestre

Le comédien Bruno Cadillon (également scénariste et écrivain) dans le rôle de Paul, incarne vraiment la parole et la pensée de Lagarce : le rythme, le débit des phrases, l’attaque des mots… tout est fait sien. Plutôt impressionnant lorsqu’on connaît l’écriture “à déchiffrer” de l’auteur.

 


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